1. Immobilier
  2. Actualités immobilières à TOULOUSE
  3. L'association de consommateurs CLCV

L'association de consommateurs CLCV

Publié le 20/05/2022

Réclame à son tour un gel des loyers "au plus vite"

Avec l'inflation galopante, les loyers augmentent fortement. Après la confédération nationale du logement, c'est au tour de CLCV de réclamer le gel des loyers.
 

Les professionnels du secteur commencent à s'inquiéter de la hausse des loyers. D'après l'Insee, l'inflation s'élève désormais à 4,8% sur un an en avril, contre +4,5% en mars et +3,6% en février. Dans un précédent article, nous vous expliquions que l'indice de référence des loyers (IRL) sert de base pour réviser les loyers des logements vides ou meublés. Il est calculé à partir de la moyenne, sur les 12 derniers mois, de l'évolution des prix à la consommation hors tabac et hors loyers. Car généralement, les bailleurs révisent tous les ans le loyer à une date fixée dans le bail.

Prenons l'exemple d'une location dont le bail a débuté le 1er du mois de mai. Une clause prévoit une révision annuelle du loyer en fonction de l'évolution de l'IRL sur un an au premier trimestre. L'an passé, le loyer était de 700 euros. Si la clause de révision annuelle est en mai, le loyer va passer à 717,35 euros ce mois-ci (soit +2,5%).

Un gel de 12 mois

L'association de consommateurs CLCV affirme que la hausse pourrait atteindre 5% d'ici la fin de l'année. "Du jamais-vu depuis 2009 où la hausse constatée était de 2,83%". Pour l'association, les locataires ne pourront pas faire face à de telles augmentations, rappelant que le paiement des loyers représente de 25 à 40% du budget des ménages. "L’évolution de l’APL, indexée sur l’inflation, ne peut suffire et ne couvrira qu’une partie des hausses constatées. Par ailleurs, de nombreux ménages sont exclus des APL en raison des plafonds de ressources très faibles pour en bénéficier".

Pour CLCV la menace est réelle: "Le risque d’impayés est donc important pour les locataires qui sont aujourd’hui dans l’obligation d’arbitrer entre remplir leur frigo pour nourrir leur famille ou payer leur loyer et leurs factures (gaz, électricité…)". C'est pourquoi, comme la confédération nationale du logement, elle réclame un gel des loyers. Pour CLCV, ce gel doit être de 12 mois à compter du 1er juillet, tant pour le secteur privé que social.

Par ailleurs, CLCV demande des nouvelles réflexions sur les modalités de révision des loyers. "Que ce soit par la création d’un nouvel indice, plus stable et moins sujet aux variations de l’inflation, ou par la détermination d’un seuil maximum d’augmentation, il convient de réagir au plus vite".

 

Suivez l’actualité immobilière et rejoignez-nous