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Comment être sûr de ne pas rater son premier achat immobilier ?

Publié le 14/08/2020

L’acquisition d’un logement est un parcours semé d’embûches, a fortiori lorsque c’est la première fois qu’on s’y engouffre. Il suffit parfois d’un agent immobilier sympathique, de murs fraîchement repeints et d’un vendeur rassurant pour se laisser entraîner dans un achat qui peut se révéler a posteriori calamiteux.

Bien qu’on ne soit jamais complètement à l’abri d’une mauvaise surprise, il faut donc aborder ce premier achat avec prudence pour limiter les risques.

Savoir rester lucide

Consultez tout d’abord votre banquier pour obtenir une estimation d’emprunt et vous renseigner sur les aides qui pourraient gonfler votre enveloppe (prêt à taux zéro, offre spéciale primo accédant, avantages liés à votre branche professionnelle…). Établissez ensuite une liste des critères de votre futur bien par ordre de priorité (nombre de chambres, salle de bains ou de douche, parking, extérieur, luminosité, etc.), puis confrontez vos souhaits au marché local. C’est en général l’occasion de revoir ses prétentions à la baisse.

Une fois ces données en tête, les visites peuvent commencer, mais sans se hâter. Vous avez eu un coup de cœur dès la première maison ? Visitez quand même d’autres biens pour comparer. Face à un budget serré, les primo-accédants sont par ailleurs tentés de se tourner vers un logement à rénover, sûrs qu’en réalisant eux-mêmes les travaux, ils obtiendront une maison de rêve à moindre coût. Ce type d’opération se solde malheureusement souvent par dix années passées dans une vieille ferme semi-insalubre faute de budget ou une revente à perte lorsque le résultat final ne permet pas de compenser le coût du chantier. Lorsqu’on convoite un logement nécessitant des travaux, il est impératif d’effectuer une contre-visite avec un entrepreneur fiable pour réaliser un devis précis.

Pensez à long terme

L’environnement d’un bien est capital. Un petit tour à la mairie s’impose pour consulter le cadastre et connaître les éventuels projets de développement du quartier. Rien de mieux que la construction d’une zone commerciale ou d’une autoroute dans cinq ans pour dévaluer en flèche votre logement. De même, le vendeur vous assure qu’il n’y a pas de souci pour utiliser le chemin du voisin même si la servitude de passage n’a jamais été officialisée ? On n’achète pas des promesses. Les cas de mitoyenneté peuvent aussi poser de nombreux problèmes. Menez une petite enquête de voisinage pour vous assurer du climat ambiant. Sans oublier de passer le terrain au crible : est-il en zone inondable ? Sa proximité avec l’étang ne provoque-t-elle pas de l’humidité ? N’est-il pas situé sur un sol instable (anciennes mines, grottes naturelles…) ?

Il est enfin nécessaire de garder en mémoire le devenir de son logement. Un premier achat immobilier est souvent revendu à moyen terme pour acheter plus grand. Outre le fait que la baisse des prix de l’immobilier peut stopper net vos rêves d’agrandissement, les caractéristiques propres au bien peuvent freiner sa revente. Tant mieux pour vous si la proximité de la route bruyante ou la faible luminosité du salon ne vous gêne pas, mais ce ne sera pas forcément le cas des futurs acheteurs. Si les biens trop atypiques ou comportant certains points noirs sont forcément plus abordables, ils peuvent aussi vous rester sur les bras plus tard…

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