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"Coup de pouce économie d'énergie"

Publié le 18/11/2019

Dès les premiers frimas, les questions liées à la consommation d’énergie reviennent… L’objectif étant d’être au chaud sans pour autant avoir à se ruiner. Justement, il existe de nombreuses aides parmi lesquelles « les primes énergie » sont sans doute les plus plébiscitées par l’État mises en place par les entreprises du secteur privé.

Les sociétés productrices ou distributrices de gaz, d’électricité ou d’autres carburants (Engie, Leclerc, Carrefour, Leroy Merlin…), ont des obligations d’économie d’énergie à remplir, or pour cela elles financent tout ou partie des travaux des particuliers à travers ces fameuses primes. Ainsi, ces fournisseurs obtiennent les certificats d’économie d’énergie (CEE) qui leur permettent d’éviter une sanction financière qui leur coûterait beaucoup plus cher. C’est dans ce cadre que l’opération « Coup de pouce économie d'énergie» a été créée en 2016. L’objectif : permettre aux opérateurs d’engranger davantage de CEE pour les mêmes chantiers, en contrepartie de quoi ils augmentent leurs financements auprès des ménages en respectant diverses modalités. Et depuis, ce mécanisme n’a cessé d’être étendu.

Coup de pouce ou non, les règles restent identiques pour obtenir ces subventions. Locataires et propriétaires peuvent les demander et ce, peu importe leur niveau de revenus. En revanche, le montant de l’aide est doublé pour les ménages dits modestes. De même, ce dispositif peut être cumulé avec le crédit d'impôt pour la transition énergétique, l’éco-prêt à taux zéro ou encore les offres « Habiter mieux agilité » de l'Agence Nationale de l'habitat(Anah).

Mais attention, il faut faire réaliser les travaux éligibles par un professionnel labellisé RGE (« reconnu garant de l’environnement ») et demander cette aide avant de signer le devis. Le dossier sera ensuite clos à la fin du chantier, lorsque la facture sera donnée au fournisseur pour qu’il verse le montant de la prime. Si les enseignes de grande distribution et de bricolage proposent en général un remboursement sous la forme de bons d’achat, certaines entreprises spécialisées financent en espèces.

Quelque 200 opérations ayant trait au chauffage, à l’isolation et aux énergies renouvelables sont actuellement éligibles aux primes énergie. Les aides varient en fonction du type de travaux effectués et du palier de ressources. Si l’État impose un montant minimum à octroyer, les fournisseurs peuvent toutefois aller au-delà. Selon les cas, on peut ainsi tabler sur un financement couvrant de 50 à 100 % du coût du chantier. En tête de liste, l’isolation des combles et des planchers bas permet d’obtenir de 10 à 30 euros/m2 d’isolant posé, ce qui rembourse intégralement la facture. Ce sont les fameuses offres rénovation à 1 euro.

Autre poste de travaux possible : le remplacement d’une chaudière au charbon, au fioul ou au gaz par un modèle plus propre et efficace, qui donne droit à une prime oscillant entre 600 et 4.000 euros. On a alors le choix entre une chaudière biomasse performante, au gaz à très haute performance énergétique, une pompe à chaleur (à air et eau ou hybride) ou un système solaire combiné. Le raccordement à un réseau de chaleur est aussi éligible. Derniers ajouts récents, le remplacement d’un vieux radiateur électrique et les travaux sur les conduits d’évacuation des chaudières bénéficient désormais d’une prime renforcée. N’hésitez pas à venir vous renseigner !

 

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