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Histoire de la Place de la Patte d'Oie

Publié le 14/02/2018

Résultat de recherche d'images pour Votre équipe Century 21 Fly Immo vous propose de vous arrêter un moment pour découvrir l’histoire de notre quartier. Située au 52 avenue Etienne Billières, notre agence est située à deux pas de la fameuse place de la Patte d’Oie. Dans l'antiquité, les environs du site sont peuplés de nombreuses villas. On y accède par une série de voies romaines qui font de l'endroit un important axe de communication. De là, on se rend notamment aux proches arènes de ce qui n'est pas encore Purpan, mais dont les ruines sont toujours visibles, les fameuses Arènes Romaines. Mais après la période des grandes invasions, le lieu se retrouve de nombreux siècles en marge de la cité.

Il faudra attendre la fin du XVIIIe siècle pour que ce qui commence à être un faubourg fasse son entrée officielle au cadastre toulousain. Un quartier se dessine, au centre duquel on trace une place dont la forme — et les voies qui la rejoignent — lui valent le patronyme de « Patte d'Oie ». Durant la révolution, l'avenue de la Patte d'Oie (aujourd'hui Etienne Billières, du nom d’un maire de Toulouse) devient le cours du Bonnet Rouge. Crée en 1786 ce n’est pourtant qu’en 1806 que la place est nommée, dès lors artisans et commerçants animent le lieu. Le nom puise aussi ses racines dans l'antique tradition de la reine Pédauque dont on ne connaît que des légendes et un aqueduc romain baptisé « aqueduc de la reine Pédauque ». « Pè d'auca » signifie « patte-d'oie » en occitan. Le pied d'oie est une particularité que Pédauque partage avec de nombreuses personnalités historiques, plus ou moins mythiques : la reine de Saba et de nombreuses Berthe comme la reine Bertrade de Laon, plus connue sous le nom de Berthe au grand pied ; mais aussi des saintes, généralement d'origine royale ou noble, devenues bergères et fileuses, et marquées de ce signe, ou frappées par la lèpre. La Patte d'Oie a longtemps accueilli les pauvres et les malades, mais fut aussi la terre d’asile des Gascons. Rouliers et gitans ont longtemps peuplé ce faubourg, longé de jardins potagers, de baraques et de rangs de vigne. La proximité des abattoirs justifiait aussi la présence de nombreuses écuries. C'était aussi le temps de l'Auberge de la Femme sans tête ou de la très fameuse Auberge de la Mère Belus sur l'avenue de la Patte- d'Oie. Un peu plus tard, c'est une manufacture d'engrais qui fait longtemps la renommée du quartier pour la qualité de ses produits.

Aujourd'hui, tout comme St-Cyprien, Patte d’Oie a perdu son image de quartier mal-famé pour devenir un quartier urbain et convivial, recherché par les familles pour son environnement calme et sa proximité avec l’hyper-centre grâce au métro. La Place de la Patte d’Oie se distingue aussi par son immeuble de caractère, classé monument historique depuis 1993, qui abrite actuellement une pharmacie au tout début de l’avenue de Lombez. Dans un pur style néo-classique, cette bâtisse se distingue par un jeu d’arcs et de niveaux, elle est couronnée par une rotonde ouverte à 180° surplombant les toits est une des curiosités du quartier.

Au centre de la place, sur le rond-point qui remplace un autopont, un « toboggan », l'œuvre de Noël Cuin, grand cadre vrillé plaqué de granit bleuté, signale la station.

Actuellement en travaux, cette place ne devrait pas tarder à retrouver tout son charme !

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